Publié le : 4 septembre 2020

L’été se termine dans quelques jours et le virus COVID-19 est toujours là, alors, apprenons à vivre avec, quelques temps encore.

Dans cette optique, vous trouverez, ci-dessous, un récapitulatif et des liens utiles dans la mise à jour de vos mesures sanitaires.

La Dya’Team se tient à votre disposition pour échanger sur l’ensemble de ces points.

Bonne lecture

 

Mise à jour de vos mesures sanitaires face à l’épidémie de COVID-19

 

1- Protocole national pour assurer la santé et la sécurité de vos salariés

Le 31 août dernier, le Ministère du travail a publié le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Ce protocole est applicable depuis le 1er septembre.

Ce protocole aborde les points suivants :

  • les modalités de mise en œuvre des mesures de protection dans l’entreprise, en lien avec les membres du CSE (Comité Social Economique, entreprises de 11 salariés et +)
  • les mesures et dispositifs de protection des salariés
  • les tests de dépistage (et la prise de température)
  • le protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés

Le protocole national (document de 21 pages) [application/pdf – 1.2 MB]

 

2- Mesures pour assurer la santé et la sécurité des salariés

  • Information permanente et concertée des représentants du personnel et des salariés sur les mesures mises en place dans le cadre de l’épidémie COVID-19, notamment par voie d’affichage et/ou notes de service
  • Mise à jour de votre document unique d’évaluation des risques et de votre éventuel règlement intérieur
  • Désignation d’un référent COVID-19: sa mission est de s’assurer de la mise en œuvre des mesures définies et de l’information des salariés. Son identité et sa mission sont communiquées à l’ensemble du personnel. Le référent COVID-19 peut être un salarié sauveteur secouriste du travail formé au risque COVID-19 ou le dirigeant dans les TPE
  • Port du masque: obligatoire dans les espaces clos et partagés quelle que soit la distanciation physique. Il s’agit de masque grand public de préférence réutilisable, couvrant à la fois le nez, la bouche et le menton, répondant aux spécifications de la norme AFNOR S76-001. Par exception, l’employeur fournit des masques chirurgicaux, à raison d’au minimum 2 par jour de travail en présentiel aux personnes « à risque » ou vivant avec une personne « à risque »

Exceptions au port du masque :

  • les salariés disposant d’un bureau individuel et lorsqu’ils sont seuls dans leur bureau ;
  • les salariés travaillant en atelier qui sont souvent « amenés à effectuer des efforts physiques plus intenses que la moyenne », possibilité de travailler sans masque si:
    • les conditions de ventilation-aération fonctionnelle sont conformes à la réglementation ;
    • le nombre de personnes présentes dans la zone de travail est limité ;
    • ces personnes respectent la plus grande distance possible entre elles et portent une visière.

En extérieur, le masque doit être porté en cas de regroupement et lorsque le respect de la distance d’1 mètre n’est pas possible.

Dans les véhicules, le masque est obligatoire en présence de plusieurs personnes.

Il est possible de retirer son masque temporairement à certains moments de la journée, à condition de prendre certaines mesures adaptées en fonction des zones de circulation du virus (la carte régulièrement mise à jour établie par le ministère de la Santé). Hormis en cas d’espace de travail isolé, il n’est pas possible de s’abstenir de le porter toute une journée.

  • Télétravail: pratique recommandée afin de limiter la propagation du virus COVID-19. Pour les personnes « à risque » ou vivant avec une personne « à risque », le télétravail est à privilégier
  • Espace de travail isolé pour les salariés « à risques » ou vivant avec une personne « à risques » en absence de télétravail
  • Gestion des flux, règles de distanciation, plan de circulation: mettre en place des mesures organisationnelles afin de limiter les flux et la concentration des personnes, respecter la distanciation physique d’au moins 1 mètre entre les personnes (salariés, clients, fournisseurs, prestataires, etc…)
  • « Jauge » de personnes présentes simultanément dans un même espace (salle de réunion, accueil, etc…) : l’employeur définit le nombre de personnes par espace de travail, dans le respect des règles de distanciation physique, en fonction de l’architecture et des dimensions des locaux
  • Aération et désinfection des locaux et surfaces: il est recommandé d’aérer 15 min toutes les 3h et/ou s’assurer d’un apport d’air neuf via un système de ventilation. L’entretien des VMC et des systèmes de climatisation est à effectuer régulièrement. L’usage des ventilateurs n’est pas recommandé si un flux d’air est orienté vers des personnes.

 

Les sols, les surfaces (portes, poignées, interrupteurs, robinets, rampes d’escalier, machine à café, etc…), les objets (crayons, documents, téléphones partagés, etc…) en contact avec plusieurs personnes et les sanitaires sont à nettoyer fréquemment avec un produit actif sur le virus COVID-19 afin d’en garantir la désinfection. Un plan de nettoyage périodique est à mettre en place ainsi qu’une procédure de nettoyage si besoin.

 

3- Quelle attitude adopter en cas de COVID-19/suspicion COVID-49 ?

En cas de symptômes*, même faibles, les bonnes démarches sont les suivantes :

  • s’isoler sans délai,
  • maintenir à distance les personnes, y compris celles de son entourage,
  • porter un masque en cas de sortie,
  • contacter son médecin traitant ou, en son absence, un autre médecin de ville (ne pas se rendre directement chez le médecin, ni aux urgences de l’hôpital). Si l’on n’a pas de médecin traitant, on peut appeler le 09 72 72 99 09 (service gratuit + prix de l’appel, ouvert 7 jours sur 7, de 8 h à 19 h) pour être orienté vers un médecin généraliste volontaire pour recevoir, pendant la période de l’épidémie, des patients potentiellement atteints du COVID-19 n’appartenant pas à sa patientèle habituelle. Le médecin prescrira un test RT-PCR (pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie), remettra ou prescrira des masques chirurgicaux et détaillera les consignes d’isolement,
  • réaliser le test RT-PCR prescrit par le médecin (pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie) le plus rapidement possible dans le laboratoire spécialisé le plus proche,
  • lister les personnes de son entourage familial, amical, professionnel avec qui on a été en contact rapproché sans masque (personnes sous le même toit, collègues partageant le même bureau …) 2 jours avant le début des signes de la maladie jusqu’à la mise en isolement. Les coordonnées de ces personnes seront recueillies par le médecin et par les équipes sanitaires de l’Assurance Maladie, qui contacteront systématiquement ces « personnes contact».

En cas de difficultés respiratoires comme un manque de souffle au moindre effort ou lors de la prise de parole, appeler le 15 (ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes).

En cas de doute sur un médicament ou sur l’évolution des symptômes, il faut contacter son médecin.

Durant cette période d’épidémie, le recours à la téléconsultation d’un professionnel de santé est encouragé et facilité.

Source : www.ameli.fr

 

 

* Les principaux symptômes, combinés ou isolés, de l’infection par le COVID-19 sont :

  • une fièvre ou sensation de fièvre,
  • des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d’oppression dans la poitrine,
  • le nez qui coule, un mal de gorge,
  • une fatigue importante inexpliquée,
  • une perte du goût : le goût d’un aliment ne peut être différencié de celui d’un autre (par exemple le poisson et le poulet ont le même goût),
  • une perte de l’odorat avec impossibilité de reconnaître une odeur même marquée comme celle d’une viande grillée,
  • des maux de tête,
  • des courbatures et/ou des douleurs dans les muscles,
  • une diarrhée avec au moins 3 selles molles dans la journée.

 

4- Quels sont les critères de vulnérabilité depuis le 31 août 2020 ?

Les personnes sont considérées comme vulnérables si elles se trouvent dans l’une des situations suivantes :

  • Être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
  • Être atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
    • médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
    • infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
    • consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
    • liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;
  • Être âgé de 65 ans et plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires  ;
  • Être dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère ;

Depuis le 31 août 2020, ne sont plus considérés comme critères de vulnérabilité :

  • Avoir 65 ans ou plus mais ne pas avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro ou macrovasculaires ;
  • Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
  • Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
  • Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment ;
  • Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
  • Être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
  • Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
  • Être au troisième trimestre de la grossesse.

A noter, les personnes vulnérables peuvent bénéficier de 10 masques chirurgicaux par semaine en pharmacie, à la condition qu’ils soient prescrits par un médecin.

 

5- Focus « Plan de continuité de votre activité (PCA) »

Le PCA est un outil, décisionnel et opérationnel, regroupant l’ensemble des mesures visant à assurer, selon divers scénarios de crise (y compris face à des chocs extrêmes), le maintien des prestations de service essentielles à l’entreprise.

Un PCA comprend l’analyse des risques, afin de pouvoir faire face à plusieurs scénarios : une pandémie, une attaque de violation des données, une catastrophe naturelle, un incendie,…

Un travail de recherche et de prévention est à effectuer afin d’établir des stratégies permettant de réagir efficacement à un scénario de catastrophe, à une alerte ou à une attaque informatique, par exemple.

Le PCA a un rôle de prévention et d’anticipation pour affronter un danger ou un risque opérationnel.

 

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